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06/10/2012
Salomé chez les Oscholars, 2013
TABLE DES MATIÈRES PROSPECTIVE
Brefs éclats invités
Petra Dierkes-Thrun, Rhonda Garelick, Erik Haskell, Atsuko Ogane, Rosemary Yeoland
Salomé dans les textes
Adriano Duque : « La légende de Salomé dans la Péninsule Ibérique »
Francesca Cavazza : « Analyse du lexique des sens dans quinze ouvrages fin-de-siècle inspirés de Salomé, à l’aide du logiciel Hyperbase »
Myriam Robic : « Genèse et influence des Salomé de T. de Banville : de Henri Heine à Jean Lorrain »
Sharon Larson : « The Dancing Decadent: Salome and Literary Creation at the Fin de Siècle »
Jennifer Spitzer : « Unveiling the Dance of the Seven Veils: Oscar Wilde and the Power of Myth-Making »
Sandra Cheilan : « De la figure mythique à la femme-fiction : Salomé une persona de la cosmogonie pessoenne »
Interlude
Christophe Cosker : « Salomé ou la Naissance du strip-tease. »
Salomé cinématographique
Joanna Rajkumar : « Le mythe de Salomé au cinéma : du noir et blanc de Charles Bryant (1923) au délire de couleurs de Carmelo Bene (1972) »
Chloé Delaporte : « Rita Hayworth dévoilée : La Salomé cinématographique de William Dieterle »
Yael Hirsch : « Eros & Politics: The Figure of Salome in Liliana Cavani’s “Nightporter” »
Pamela Ellayah : « Traces du mythe de Salomé dans Bram Stoker’s Dracula (1992) de Francis Ford Coppola »
Scènes de Salomé : jeux, théâtre, opéra
Thomas Morisset : « Le mythe de Salomé : approches théâtrales et vidéoludiques du regard »
Emily Lombi : « La valse charmeuse de Salomé, du raffinement à la monstruosité »
Beatriz Gutiérrez : « Salomé une présentation, re-présentation de la transgression »
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Commentaires
Chère amie,
Je voudrais vous signaler que le personnage de Salomé a été très en vogue en Russie, entre 1880 et 1917.
En particulier, les voiles de Salomé avaient été choisis comme emblème même du symbolisme russe.
Plusieurs mises en scène théâtrales ont eu lieu à la même époque en Russie. Pour contourner la censure, Salomé y avait été transformée en Cléopâtre. Tout cela indépendamment de Diaghilev et Cocteau.
Depuis deux ans, le spectacle de Wilde peut être vu dans un théâtre moscovite ("Viktiouk").
Amicalement
Écrit par : scythe | 01/11/2012
Cher Scythe,
Venant bien trop peu souvent dans ce carnet (il faudrait que cela change !), je ne vous lis hélas qu’aujourd’hui, espérant que ce ne soit pas trop tard pour vous remercier.
J’ai essayé en éditant ce numéro spécial de privilégier l’originalité, et si un article sur le mythe de Salomé en Russie m’avait été proposé, j’en aurais été ravie… mais ce sera j’espère pour une autre fois ?
Qu’il puisse toujours y avoir du nouveau, du presque non-su, du mal-connu autour d’une figure répétée et reprise et réutilisée me fascine – et vous êtes toujours le bienvenu sur ces pages un peu éteintes pour apporter vos pierres à ce précieux mythe.
Bien amicalement
Écrit par : Salomé | 12/11/2012
J'avoue qu'être salué par votre imitable voix, dans laquelle la plus nette rigueur voisine avec le plus léger vague, me va droit au coeur. Que vous en soyez remerciée le plus cordialement possible.
Je ne vous apprendrai sans doute rien en vous signalant aussi une rare performance, dans le rôle de Salomé, d'une certaine M.Ewing. De celle même qui chante si admirablement "Voi chi sapete", que cet air devient le plus bel air d'opéra que j'ai jamais entendu.
Très amicalement
Écrit par : scythe | 18/11/2012