06/06/2008
Salomé électrique II: coruscantes expériences
De la visite qu’elle rendit en 1896 à son ami Thomas Edison, en son laboratoire du New Jersey, Loie Fuller rapporta quelques sels phosphorescents devenus bientôt paillettes scintillantes sur la soie de ses costumes de scène en papillonnements : la Danse phosphorescente était née.
Quelques années plus tard, en 1904, à la grande surprise de Fuller, Pierre et Marie Curie refusèrent de lui prêter ce radium indispensable aux ailes de papillon irradiées dont rêvait leur amie, et la Danse du Radium n’eut jamais lieu.
Entre ces deux moment d’éclats, la danseuse se brûla les sourcils dans l’explosion de sa demeure parisienne, l’expérience des sels de sulfure mêlés au calcium et au magnésium n’ayant éclairé au bout du compte que la compagnie qui assurait Fuller, et qui mit fin à son contrat.
Phalènes, pyrales et puis phosphores, le fil d’Ariane de Loie Fuller fut filament luciférien.
A suivre
21:44 Publié dans Salomé électrique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, loie fuller, thomas edison, pierre et marie curie