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12/11/2007
Semaine 11
« Illisible » fut déclarée la Salomé des îles Blanches ésotériques d’un Laforgue qui voulait avant tout parodier et faire rire... C’est que loin des flamboiements de pierreries de tous ces textes étincelants d’artifices stylistiques, l’automne s’est installé sur la ville et la classe. L’enthousiasme flamboyant n’est plus que pâle lueur, mais je connais bien ces moments calmes, ces creux de semestre où se fait le silence avant que de nouveau fusent les discussions. Alors en attendant, il me faut repenser certaines facettes du cours, varier les activités, défier l’habitude, réveiller les esprits – voilà donc mon programme pour les jours à venir.
13:55 Publié dans | Lien permanent
Commentaires
Ils doivent se régaler vos esprits. Même situation en Provence, je veux dire identique "creux de semestre". J'observe le lever du soleil niché derrière la montagne puis la chienne qui se trémousse avant d'affronter le froid. Le chien, lui, semble insensible aux saisons. Jusqu'au coucher, les heures semblent frappées d'anorexie. Il faut ruser, "défier les habitudes" se maintenir éveillé, oui. J'ai faim de tout. De désinvolture et de la beauté incoercible de ses envols, de ses essors. Voilà mon programme entre deux marches en forêt comme entraîné par un bon coup de vent d'automne, affranchi de la fatigue et du prochain engourdissement que mijote l'hiver au bout du chemin. Passionnant votre semainier. Big kiss, assaisonné de thym et de romarin pour faire plaisir à l'office du tourisme.
Écrit par : Blog-trotter | 12/11/2007
L'automne est ma saison mentale.
Écrit par : Sébastien | 13/11/2007
Il est splendide ce paysage quotidien vôtre, BT - si joliment phrasé par vos soins ; et visiblement parfois, l'automne de vos contrées et les paysages intérieurs de mes étudiants américains sont en parfait écho... Merci de toute cette beauté !
Écrit par : Virginie | 21/11/2007